« Il ne suffit pas d’entrer à l’X pour sortir de l’ordinaire »
Voici la dernière moisson de polytechniciens, jeunes et vieux, vivants et morts, qui ont attiré mon attention au cours du mois écoulé.

- Philippe Bunau-Varilla (X 1878), panaméen
Né à Paris en 1859 de père inconnu, Philippe entre à l’X en 1878 et en sort dans le corps des Ponts. Il part à Panama en 1884 pour participer à la construction du canal lancée par Ferdinand de Lesseps. Il est quelque temps directeur général de la Compagnie universelle du canal interocéanique de Panama. Après un retour en France dû à la fièvre jaune, il crée avec son frère Maurice une société qui obtient le contrat de la section la plus délicate du canal, le massif de Culebra, avec les écluses conçues par Eiffel. Mais en 1889 la faillite de la Compagnie Universelle le contraint à rentrer en France. Les petits actionnaires sont ruinés mais il a fait fortune ! Il échappe aux poursuites qui mènent Lesseps et Eiffel en prison et se lance dans la presse, en achetant Le Matin, tout en continuant à s’occuper du projet de canal. Il participe à la sécession de Panama, alors partie de la Colombie et à la signature en 1903 d’un traité dit Hay-Bunau-Varilla entre Panama et les USA. Abrogé seulement en 1977, ce traité donne aux USA la souveraineté sur la zone du canal qui sera enfin achevé en 1914.

Après Panama, Philippe s’occupera de chemins de fer en Espagne, au Portugal et au Congo belge et même du métro parisien avant d’être happé par la guerre de 14-18. Il perd une jambe à Verdun, ce qui ne l’empêche pas d’inventer un traitement de l’eau potable pour les tranchées, qui sera baptisé Verdunisation. Il écrit de nombreux livres depuis Panama, le passé, le présent, l’avenir. Panama, le trafic (1892) jusqu’à De Panama à Verdun. Mes combats pour la France (1937). Il meurt en 1940 à Neuilly sur Seine. Il avait épousé en 1889 Ida de Brunhoff, dont la soeur Sophie avait épousé peu avant son frère Maurice. La jaune et la rouge a recensé un livre sur Philippe et son frère en 2008.
- Gaspard Coriolis (X 1808), mécanicien

Né le 21 mai 1792 d’un père membre d’une famille influente au sein de la noblesse de robe provençale et d’une mère membre d’une famille d’aristocrates lorraine, Gaspard-Gustave de Coriolis est l’ainé de 6 enfants dont 3 meurent en bas âge. Très précoce, il entre en math spé à 14 ans à Nancy et intègre l’X 8ème sur 157 à 16 ans ! Il en sort dans le corps des Ponts. Après diverses affectations en service ordinaire, il obtient d’être nommé en 1817 répétiteurr du cours d’analyse et de mécanique donné par Cauchy. En 1829, il devient professeur d’analyse géométrique et de mécanique générale à Centrale puis en 1831 professeur de mécanique appliquée aux Ponts. Il est élu en 1836 à l’Académie des sciences et est nommé directeur des études de l’X en 1838 jusqu’à sa mort en 1843.
Coriolis a écrit de nombreux ouvrages dont Théorie mathématique des effets du jeu de billard et, ce qui lui vaut sa renommée, Sur les équations du mouvement relatif des systèmes de corps, où il montre que, pour un corps en mouvement sur la surface d’un solide en rotation, il faut ajouter à l’accélération une force perpendiculaire à la vitesse, qui a pour conséquence d’imposer une trajectoire courbe à un corps qui autrement se déplacerait de façon rectiligne. Sur terre, la force de Coriolis détermine la direction générale des vents alizés et des courants marins et explique la rotation des ouragans et des tornades.
Dans Un mathématicien, théoricien de la mécanique appliquée, (2011), Alexandre Moatti (X 78, notre lettre de janvier 2023) explique que Coriolis fait le lien entre la mécanique rationnelle des géomètres et la mécanique appliquée à l’industrie naissante des machines.

- Michel Galiana-Mingot (X 68), métaphysicien

Entré à l’X en 1968, année agitée en France y compris sur la Montagne, Michel Galiana-Mingot (MGM) s’intéressait déjà à l’astrophysique. En poursuivant des études ultérieures, il s’est dirigé vers la direction d’entreprises : après une première expérience industrielle, Michel rejoint SONY en 1979. Il prend la direction de la filiale française en 1984, puis celle des opérations Europe en 1993. Il quitte le groupe en 2002 pour mener des missions de retournement, en France comme à l’international et rejoint FONTENAY Operating Partner en 2007. Il retrouve en 1990 sa passion pour l’astrophysique après une rencontre avec l’astrophysicien Michel Cassé, grand spécialiste des étoiles. Puis il se plonge dans les mystères de l’origine de la vie, de l’hominisation et de l’apparition de la conscience. Dans ce parcours, il découvre comment le cosmos et la vie se formaient par les lois de l’émergence et de l’auto-organisation. Éclaircir les mystères de l’Univers et de la vie, et découvrir le sens profond du monde, sont devenus un projet personnel qu’il résume dans Les clés secrètes de l’Univers (2021), suivi de L’univers millefeuille (2022). Michel Cassé nous en dit : « Homme triple, de direction (il est droit), de décision (il est décidé) et de réflexion (il est érudit), MGM déroule devant nous le tapis étoilé et fleuri de la cosmobiologie. Cet honnête homme du XXIème siècle descend le temps comme un fleuve et engrange connaissance sur connaissance depuis la source de la matière jusqu’à l‘embouchure de la vie et de la conscience. Avec une maestria digne d’Hubert Reeves, il partage sans compter les bontés du ciel et de la vie. Rien n’est laissé au hasard, ou plus exactement, la part qui revient au hasard est légitimée… La valeur scientifique et pédagogique de cette somme de savoirs fait de MGM un nouveau guide des égarés. »
- Jérémy Harroch (X 03), artificier

Jérémy entre à l’X en 2003. Il passe en 2007 un master en mathématiques financières à NYU. Après deux ans à Knight Capital group, il crée Quantmetry, une société d’Intelligence artificielle de pointe, aujourd’hui leader français du conseil en IA. Quantmetry fournit des services professionnels aux principales assurances, banques et institutions financières internationales, Telco, Énergie, Transport, Automobile, Fabrication, Énergie, Cybersécurité, Aérospatiale, Pharma en France.
Quantmetry s’est associé en novembre 2022 à Capgemini pour construire Capgemini Invent, un leader de la data et de l’IA. Jérémy en a été nommé vice-président. Vous pouvez trouver la présentation de Quantmetry par Jéremy et Karl Neuberger (X 09) dans la jaune et la rouge de mars 2018.
Jérémy est président du groupe X Intelligence artificielle (XIA), groupe X qu’il a créé en 2018 pour promouvoir le partage autour des initiatives liées à la donnée. Il mérite bien son nom (le chef en hébreu !).
- Jean-Pierre Lefoulon (X 53), mécène

Né à Villeurbanne en 1932, Jean-Pierre faisait partie de la grande promo 1953 qui vient de perdre son doyen Paul Vecchiali (notre lettre d’avril 2022). Il a été longtemps directeur des départements des marchés financiers et de la trésorerie de la BNP et je lui ai souvent emprunté de l’argent lorsque j’étais trésorier de la Société générale !
Grand philanthrope, il était conseiller financier bénévole du diocèse de Paris et de la Fondation des Bernardins et avait créé en 2000 avec son épouse Thérèse, la fondation Lefoulon-Delalande, abritée par l’Institut de France, qui remet chaque année un Grand Prix scientifique très largement doté et soutient la recherche biomédicale dans le domaine cardio-vasculaire, et en faveur des enfants malades.
Sa fondation a participé au financement du musée de l’X ainsi que de l’amphithéâtre de l’Institut ou de la réfection de la Fondation Kerylos à Beaulieu, où il se retrouve aux côtés d’un autre grand donateur, Jean-René Fourtou (X 60).
Jean-Pierre est mort le 2 février 2021 à Garches des suites du covid 19, laissant derrière lui son épouse Thérèse et ses deux fils Vincent et Paul. Xavier Darcos, chancelier de l’Institut, lui a rendu un vibrant hommage lors de la séance de remise des prix de l’Institut 15 février 2021.
- Alexandre Maymat (X 87), homo sapiens

Après une prépa à Janson, Alexandre entre à l’X en 1987 et en sort dans le corps des administrateurs de l’Insee. Après l’Ensae, il passe 4 ans à l’Insee (1992-96) avant de devenir attaché financier auprès du représentant permanent de la France auprès de la CEE (1996-99) puis secrétaire adjoint du Comité économique et financier. Il entre en 2001 à la Société générale qui lui fait faire le tour de banque habituel avant de l’envoyer diriger sa filiale camerounaise (2009-12). En 2012, il est nommé directeur délégué de la Banque de détail à l’international avant de devenir en 2013 directeur des réseaux bancaires internationaux, région Afrique, bassin méditerranéen et outre-mer puis directeur de Global Transaction and Payment Services en 2019, avec un siège au comité de direction de la banque.
Marié et père de 4 enfants, ses collègues découvrent avec stupéfaction qu’il a maintenant un mari ! Il lui aura fallu attendre la cinquantaine pour qu’il puisse faire son coming out, d’abord à lui-même, puis auprès de ses collègues de la SG. Le 17 mai dernier, il poste un texte sur LinkedIn pour ôter le « masque » et aider tous les collaborateurs LGBT+ à se libérer. Dans une interview du aux Echos du 15 décembre 2022, il dit : «Avant mon coming out, j’étais une caricature de l’élite à la française : polytechnicien, blanc, catholique, bourgeois, français, banquier, hétérosexuel, père de 4 enfants… ». Un vrai homo sapiens !
- Cécile Rastoin (X 88), carmélite

Issue d’une grande famille catholique marseillaise, Cécile Rastoin fait sa prépa à Louis le Grande et entre à l’X en 1988 à la suite de son père Jean (X 51, Armement) et de son grand-père Edouard (X 19, industriel).
Cécile passe son doctorat de physique en astrophysique et techniques spatiales en 1995 et, la même année, peut-être inspirée par son frère Marc, devenu jésuite en 1988, elle entre comme moniale, sous le nom de Sœur Cécile de Jésus Alliance, au Carmel de Montmartre, rue du Chevalier de la Barre. Elle en est élue prieure en 2012 jusqu’en 2018 et à nouveau en 2021.
Cécile sort de temps en temps de son isolement : on a pu l’entendre prêcher un dimanche de Carême à Notre Dame de Paris en 2015. En outre, membre du Bureau du groupe X-Mémorial, elle compile chaque année la liste des camarades qui nous ont quittés, de façon à ce qu’un hommage leur soit rendu lors des commémorations de fin novembre organisées par X-Mémorial à l’église Saint Etienne du Mont.
Elle a écrit plusieurs ouvrages sur Edith Stein, dont Edith Stein et le mystère d’Israël (1998) et Edith Stein (2007, poche 2021). Edith Stein est une juive polonaise née en 1891, convertie en 1922, devenue carmélite en 1935 sous le nom de sœur Thérèse-Bénédicte de la Croix, assassinée à Auschwitz en 1942 et canonisée en 1998. Polyglotte, elle étudie l’hébreu biblique depuis son enfance, Cécile traduit des œuvres d’Edith Stein et d’autres penseurs juifs et chrétiens contemporains.
Pierre Laszlo a fait le portrait de Cécile dans la Jaune et la Rouge de décembre 2016.
- Kléber Rossillon (X 73), muséographe

Né en 1955 à Beynac de Philippe Rossillon, énarque, ancien maire de Beynac-et-Cazenac et de Véronique Seydoux, héritière de la famille Schlumberger, Kléber entre à l’X en 1973. Sorti dans l’Armement il travaille quelques années pour le programme Ariane. En 1995 il abandonne sa carrière dans l’aéronautique pour se consacrer à sa passion des châteaux qui lui vient de ses parents qui avaient acheté en 1965 le château de Castelnaud (Périgord), alors en ruine, qu’il aide à rénover et transformer en une sorte de musée de la guerre au Moyen-Age.
Rattachée au groupe familial SOFRA, la Société Kléber Rossillon emploie aujourd’hui 200 personnes et accueille près de 2 millions de visiteurs par an dans 12 sites dont les châteaux de Marqueyssac, avec son extraordinaire jardin, Langeais, Murol et Suscinio, la tour de Crest, le train de l’Ardèche, le musée de Montmartre, avec ses jardins Renoir, le mémorial de Waterloo, la réplique des grottes Chauvet 2 et Cosquer Méditerranée à Marseille…
Infatigable, Kléber s’attaque maintenant à Gergovie et serait candidat, face à des mastodontes comme Culturespaces ou le Centre des Monuments nationaux, pour reprendre la gestion du musée Jacquemart André !
Kléber préside la FNASSEM (Fédération nationale des associations de sauvegarde des sites et des ensembles monumentaux) et est membre de l’ASVD (Association pour la sauvegarde de la vallée de la Dordogne) qui lutte pour la destruction du pont de déviation de Beynac, déjà à moitié construit, accusé de défigurer la vallée.
Marié en 1985 avec Martine Galland-Brzezinski, Kléber a 5 enfants : Marguerite, X 2006, professeur de maths à Singapour, Suzanne, Geneviève, HEC 2013, qui lui a succédé en 2017 à la tête de sa société, Marius et Lazare, nés avec une régularité toute polytechnicienne tous les deux ans de 1986 à 1994. Plus fort en gestion de sites qu’en gestion financière, il a perdu quelques millions dans l’affaire Madoff et a essayé de se retourner, sans succès, contre sa banque. Sait-il que, même si la mini-réforme de Macron est votée, il risque de perdre également sa retraite qui est basée, comme le système Madoff, sur une pyramide de Ponzi ?
- Jacques Stern (X 52), étoile informatique

Né en 1932 à Paris, de Dora Braejman et Léon Stern, tailleur juif arrivé de Pologne dans les années 20, Jacques passe la guerre caché dans une ferme avec sa soeur près de Chartres. Après des études à Chaptal puis à Saint Louis, il entre à l’X en 1952 avec le numéro 158 sur 229, assorti du statut de surnombre, qui lui vaut un engagement de servir l’Etat pendant 6 ans, contresigné par son père (à ne pas confondre avec surlimite, statut infligé à Vecchiali, doyen de la 53 – qui sait encore ce que cela signifie ?). Il sort de l’X avec le numéro 78 et enchaine avec Supaéro puis un master of sciences à Harvard. Il commence sa carrière en 1960 comme ingénieur militaire de l’air, au Service technique des télécommunications de l’air, responsable du développement des systèmes informatiques pour la défense aérienne. Ayant terminé son engagement sexennal, faute de quoi il aurait dû rembourser à l’Etat ses frais de scolarité, d’alimentation et de trousseau (sic), soit 855.688 F, il quitte le service de l’Etat en 1964 pour fonder la Société d’études des systèmes d’automation (SESA), remarquable start-up à l’origine de beaucoup d’innovations dont Transpac, l’ancêtre d’Internet.
Il quitte la SESA en 1982 pour prendre la présidence de CII-HB qui vient d’être nationalisée et devient BULL S.A. en 1985, par absorption de SEMS et Transac. Il est remplacé en 1989 par Francis Lorentz, juste avant le calamiteux rachat de Zenith Data Systems et crée Stern Computers Systems.
Membre fondateur de l’Académie des technologies, Jacques a participé, en particulier, aux travaux de l’Académie dans le domaine des technologies de l’information et de la communication.

Avec son épouse Janine, qui lui a donné 3 fils, tous scientifiques (Marc-Henri, directeur de recherche à l’Institut Curie, Paul-Eric, président de Stern Systèmes d’Information et Laurent, informaticien chez Fnac Darty), il a créé la Fondation Janine et Jacques Stern, en souvenir de ses parents immigrés. Celle-ci attribue chaque année des bourses d’études et des aides pour le soutien scolaire à des élèves de collèges et de lycées.
Jacques est mort en février 2021. Jacques Arnould (X 54) lui a consacré une notice dans la Jaune et la Rouge 764 (avril 2021).
Bis repetita

- Jean-Marc Daniel (X 74, notre lettre de septembre dernier) vient de sortir un nouveau livre : Redécouvrir les physiocrates, plaidoyer pour une économie intégrant l’impératif écologique, où il s’attaque à ce qu’il appelle les « pagano-gauchistes », qui reprennent, par les mouvements politiques écologistes, les critiques contre le capitalisme et l’économie de marché qui constituaient le fondement des idées marxistes. Critique du keynesianisme et partisan de réhabiliter François Quesnay, père des physiocrates, il prône le quesnaysianisme…
- Laurent Guillot (X 90, notre précédente lettre), a réussi à remettre Orpea à flot, en convainquant ses créanciers d’abandonner 3,8 G€ de dettes, avec l’aide de la Caisse des Dépôts qui y met 1,5 G€ d’argent frais et en prend le contrôle. Nous pouvons maintenant y mettre nos parents sans crainte qu’ils soient maltraités 😊
Courrier des lecteurs
- Salut Hubert, Merci beaucoup pour cette nomination ! Voici une version légèrement corrigée sur quelques faits. Mais j’apprécie ton intérêt et j’espère qu’on puisse donner à beaucoup de jeunes X l’envie d’entreprendre ! Bien Cordialement, Karim Beguir (X 97). Merci de ta réponse. Correction effectuée. HLL
- Bonjour cher Hubert, Avec retard, je te remercie de m’avoir classé dans les X traordinaires ! Je suis très honoré de côtoyer d’autres camarade prestigieux ou courageux que tu as distingués. J’ai lu le livre de notre camarade Michel Galiana-Mingot, X1968 : Les clés secrètes de l’Univers, Avec beaucoup d’intérêt, et je le recommande. Je ne le connais pas personnellement. Je te le signale à ton attention, comme potentiellement Extraordinaire. Et bonne année ! Jean-Loup Bertaux (X 61). Bien noté, merci. HLL.
- Cher camarade, Je vous remercie pour votre courriel, et pour cette inscription. Je pense que la qualification du prix Shaw comme “sorte de médaille Fields asiatique” doit être rectifiée. La médaille Fields est réservée à des mathématiciens âgés de moins de 40 ans. Le prix Shaw est un prix fondé à Hong Kong, qui fait partie de la liste des grands prix de mathématiques au niveau mondial avec le prix Abel. Le prix Shaw n’est pas spécialement asiatique, son jury est international, et ses récipiendaires viennent de partout, plusieurs parmi ceux-ci sont d’ailleurs Français. Avec mes remerciements. Jean-Michel Bismut (X 67). Merci pour tes explications que j’insérerai dans ma prochaine lettre. Etant également intéressé par l’histoire des séfarades, j’en profite pour te demander des précisions sur tes origines portugaises. Merci d’avance. HLL
- Merci Hubert pour ces formidables portraits mensuels ! Je ne m’en lasserai jamais… J’aimerais tant écrire le tien – si cela n’a pas déjà été fait. Amitiés. Yann Duchesne (X 77). Merci, cher Yann. C’est déjà fait. Pierre Laszlo a écrit mon portrait dans la Jaune et la Rouge de juin 2022, en me qualifiant gentiment de brillant et tenace ! HLL.
- Un grand merci pour cette galerie de portraits si divers, tant par les origines que par leurs contributions. Animée avec verve et enthousiasme comme un feuilleton de la grande veine littéraire. Qui met en valeur la richesse de ce vivier peut-être pas assez connu. Ton énergie, ton éclectisme et ton sens de l’animation méritent d’être mis en avant pour valoriser la réforme des retraites. A en juger par l’ardeur à la tâche et le pétillement primesautier qui s’en dégagent, conjugués à l’année de ta promotion, l’âge pivot peut allègrement reculer J Qui en touchera un mot à Elisabeth ? Amicalement. Philippe GEORGES (79). Merci infiniment. HLL
Vous connaissez des Xtraordinaires ? Signalez-les moi !
Merci d’avance et bonne lecture !
Hubert Lévy-Lambert (X 53), fondateur du Mus’X
Cher Hubert,
Merci, c’est passionnant comme toujours.
J’ai notamment lu avec intérêt le portrait de Cécile Rastoin (X88) et commandé son dernier livre. Il pourrait être intéressant de rappeler l’engagement de Sœur Cécile auprès de la communauté polytechnicienne : membre du Bureau du groupe X-Mémorial, elle compile chaque année avec minutie la liste des camarades qui nous ont quittés, de façon à ce qu’un hommage leur soit rendu lors des commémorations de fin novembre organisées par X-Mémorial.
Amicalement.
Olivier
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Maurice Bunau-Varilla, frère de Philippe, patron de presse, fut actif dans une campagne de diffamation à l’encontre de Georges Bechmann, ingénieur des Ponts qui mena pour la Ville de Paris les travaux d’assainissement. Le nom de Bunau Varilla est associé à cette campagne de diffamation. Bechmann ne fut pas soutenu par la mairie de Paris – dans le contexte de l’affaire Dreyfus- et quitta son poste pour continuer à la création de la compagnie Nord Sud. Le petit-fils de Bechmann, Roland Bechmann, rencontré en 2007, m’avait confirmé ce point. Cordialement
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Les sœurs de Brunhoff, qui ont épousé les frères Bunau-Varilla, sont les tantes de Jean de Brunhoff, le créateur de Babar.
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Fait. Voir ci-dessus. Avec mes remerciements. HLL
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Merci encore une fois Hubert
Pour Cécile Rastoin, note qu’elle avait un oncle également X, de la 55, Blaise Rastoin.
On vient d’apprendre sa disparition.
Il avait inventé l’ingénieux système de cones emboités qui permet d’acheminer des gravats de chantier depuis les plus hauts étages jusqu’à un camion dans la rue.
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