« Il ne suffit pas d’entrer à l’X pour sortir de l’ordinaire »
De Gilles Bloch et Pierre Brisac à Arthur Waller et Nadège Zarrouati-Vissière, voici la dernière moisson de polytechniciens, jeunes et vieux, vivants et morts, qui ont attiré mon attention au cours du mois écoulé.
- Gilles Bloch (X 81), biologiste

Né en 1961 à Pointe à Pitre, Gilles entre à l’X en 1981. Il entreprend ensuite des études de biophysique et de médecine, passant successivement un doctorat en biophysique moléculaire, un doctorat en médecine et un post-doctorat à Yale. Spécialiste du métabolisme musculaire et cérébral, il entre au département de biologie du CEA en 1989. Il en est nommé chef de laboratoire en 1997 puis directeur adjoint de la direction des Sciences du vivant en 2001.
Gilles quitte le CEA en 2002 pour rejoindre le cabinet de Claudie Haigneré à la Recherche et devient en 2004 directeur adjoint du cabinet de son successeur François d’Aubert, qui le nomme en 2005 premier directeur de la nouvelle Agence nationale de la recherche avant de le nommer en 2006 directeur général de la Recherche et de l’Innovation. Il quitte son poste en 2009 pour revenir au CEA comme directeur des Sciences du Vivant. Il est élu en 2015 président de l’Université Paris-Saclay. Il est nommé en 2018 président de l’INSERM qu’il quitte en 2023 avant d’être nommé président du Musée national d’Histoire naturelle. Je serai ravi que son comité d’acquisition accepte bientôt mon don de pointes de flèches néolithiques, que j’ai trouvées en 1960 à Hassi Messaoud (alors département des Oasis).
Vous trouverez plus de détails dans le portrait que Jérôme Bastianelli (X 90) vient de lui consacrer dans la Jaune et la Rouge de février, que je viens de découvrir a posteriori.
- Pierre Brisac (X 19S), général

Pierre Brisac est né à Paris en 1897, de Noémie Naquet, d’une vieille famille de Juifs du Pape et d’Adrien Brisac, receveur de l’enregistrement, d’une vieille famille juive lorraine qui a donné plusieurs généraux à la France. Engagé volontaire en 1915, à 17 ans seulement, il est blessé à Verdun et gagne ses galons de sous-lieutenant en 1916 et de lieutenant en 1918. Il entre à l’X dans la promo 19 Spéciale, une promo créée spécialement pour les anciens combattants, et en sort dans l’Artillerie. Après Saumur puis l’Ecole de guerre, il est nommé capitaine en 1926 et est envoyé au Levant comme chef des troupes de l’Euphrate (1927-30). Il devient commandant en 1934 et part au Maroc (1935-37). Nommé à l’Etat-major de la Vème armée en 1940, encerclé dans les Vosges, il s’évade. Nommé lieutenant-colonel puis colonel, il est maintenu dans l’armée malgré les lois anti-juives de Pétain, jusqu’à la dissolution de l’armée qui suit l’armistice. Il entre alors dans la Résistance et organise un maquis près de Grenoble puis est nommé par le général Revers chef d’état-major de l’Organisation de résistance de l’armée sous le pseudonyme de Colonel Brachet, ce qui l’amène à rencontrer le général de Gaulle à Alger. Nommé général de brigade en 1944, il dirige l’Ecole polytechnique de 1945 à 1950. Promu général de division, il dirige la 2ème division d’infanterie puis, général de corps d’armée, il commande les forces françaises en Allemagne. Il est ensuite chef d’état-major adjoint au Shape (1955-57) avant d’être nommé secrétaire général adjoint de l’Union de l’Europe occidentale (1959-64).
Pierre meurt en 1975 à St Cloud. La Jaune et la Rouge a publié un extrait de l’hommage qui lui a été rendu par son cocon le général Clément Blanc (19S) dans son numéro de mars 1976.
Grand officier de la Légion d’honneur et Croix de guerre 14-18 et 39-45, Pierre Brisac a été président de la Maison des X de 1968 jusqu’à sa mort et a participé aux activités du Consistoire central. Il avait épousé Edith Crémieux qui lui a donné quatre enfants, dont Michel Brisac, qui a choisi, comme son père, la carrière militaire et a terminé sa carrière comme général de corps d’armée.
- Emmanuel Constantin (X 09), machiniste

Né en 1990, d’un père chef d’une petite entreprise de journalisme et d’éditions et d’une mère cadre dans l’administration territoriale, Emmanuel grandit dans le 14ème arrondissement de Paris et y suit des rails confortables le menant à Louis Le Grand puis à l’X, où il entre en 2009. Il en sort dans le Corps des mines qui l’affecte, après un passage par l’Ecole des mines et des expériences dans les énergies renouvelables (Eolfi) et le traitement des déchets (Veolia), à la DIRECCTE Centre Val de Loire à Orléans. Passionné de la chose publique, il profite de son passage dans le Loiret pour s’occuper de la promotion d’un autre jeune ambitieux, comme référent d’En Marche (2015-17), mettant ses fonctions administratives entre parenthèses le temps de la campagne présidentielle. Il revient ensuite à l’Etat pour passer un an au ministère de la Transition écologique et solidaire et s’occuper notamment de la médiation relative au projet d’aéroport de ND des Landes (2017-18). On sait ce qu’il en est advenu ! Il est ensuite en charge du programme Transparences de la Direction interministérielle de la transformation publique (2018-19) puis conseiller d’Emmanuelle Wargon, fille de Lionel Stoleru (X 56) au ministère de la transition écologique (2019-21). C’est l’époque de la création de MaPrimeRenov’ et des milliards du plan de relance pour la rénovation énergétique des bâtiments.

Fin 2021, revenant à ses premières amours, Emmanuel pantoufle chez Veolia comme directeur d’usine en Grande-Bretagne. Il n’a donc pas passé beaucoup de temps dans l’administration mais il a cru utile d’en tirer les leçons à l’intention du public dans Dans la machine de l’Etat (Gallimard, 2023) où il consacre un chapitre à chacune de ses expériences. Lisez sa sympathique recension par Pierre Seguin (X 73) dans la Jaune et la Rouge de décembre et, si vous avez le temps, écoutez son interview par Alain Finkielkraut, croisée avec Jean-Pierre Jouyet, auteur de Est-ce bien nécessaire, monsieur le ministre ? (Albin Michel, 2023), dans Répliques le 9 décembre dernier sur France Culture.
Egalement altruiste, Emmanuel est administrateur bénévole du groupe SOS et envisage de se marier !
- Yohann Leroy (X 97), lanceur

Né en 1977 dans l’Aube, fils unique d’un ouvrier de province et d’une aide-comptable et petit-fils de cheminot, Yohann fait ses études secondaires dans un petit lycée de province mais sa prépa à Louis le Grand. Il entre à l’X en 1997 et en sort second, ce qui lui vaut le prix Jordan (X 1855) qui lui est remis par Eric Le Mer (X 71), vice-président de l’AX. Il choisit naturellement le Corps des mines qui l’affecte à la sortie de l’Ecole des mines comme chef de la division développement industriel à la DRIRE Ile de France, après des stages chez IdVector et chez Nina Ricci. Il est nommé en 2007 conseiller technique de François Fillon, premier ministre, chargé des stratégies industrielles, avant d’entrer chez Eutelsat en 2010 comme directeur de la stratégie puis de l’ingénierie puis CTO et enfin DGA.
Yohann devient en 2022 président de la société MaiaSpace, filiale d’ArianeGroup, installée à la Défense et à Vernon, dont l’objectif est de développer la première fusée réutilisable en Europe, avec retour du premier étage sur barge. Maia, dont le premier vol est prévu fin 2025, pourra emporter plus de 3 t de charges utiles en orbite basse, notamment grâce à l’ajout optionnel d’un module motorisé capable d’emporter des satellites sur des orbites spécifiques. MaiaSpace conjugue le meilleur des deux mondes : capitaliser sur l’expertise et l’excellence du secteur spatial européen, notamment de sa société mère, tout en conservant la rapidité, l’agilité et la culture du risque d’une start-up afin d’accélérer le développement de technologies stratégiques, à commencer par la réutilisation, pour la future famille de lanceurs européens de toutes tailles.
Passionné de course à pied et notamment d’ultratrail et ceinture noire de karaté, Yohann dispose des encouragements de ses trois fistons et surtout d’une équipe d’ingénieurs passionnés unique en Europe et dans le monde pour réussir cette course-là aussi, même si, ayant misé sur une filière de propulsion novatrice à l’oxygène et au bio-méthane liquides plus adaptée à la réutilisation, il n’a pas l’intention d’utiliser l’hydrogène promu par Nadège (cf infra), du moins pour l’instant ! Voir son interview dans X Passion d’octobre 23. Bonne chance, cher Yohann !
- Patrice Vergriete (X 89), ministre

Né en 1968 à Dunkerque, fils d’un ouvrier chaudronnier et d’une mère au foyer, Patrice fait ses études dans le quartier populaire des Glacis mais, comme Yohann ci-dessus, fait sa prépa à Louis le Grand et entre à l’X en 1989, montrant, comme Yohann, que l’X n’est pas réservée aux fils d’archevêques ! Il en sort dans le corps des Ponts tout en y perfectionnant ses aptitudes au basket, facilitées par sa taille de 2,02 m. Après un début de carrière à l’OCDE, Patrick intègre le cabinet de Martine Aubry à l’Emploi et de Claude Bartolone à la Ville, où il s’occupe des grands projets de villes. Il revient en 2000 dans sa ville natale pour diriger l’AGUR (Agence d’urbanisme et de développement Flandre-Dunkerque). Il quitte Dunkerque en 2008 pour préparer un doctorat en urbanisme et aménagement de l’espace à l’Ecole des Ponts.
Parallèlement, Patrice adhère au PS et est membre du conseil municipal de Dunkerque sans discontinuer de 2001 à 2013, comme adjoint chargé des sports. Il quitte le PS en 2013 suite à un désaccord avec Michel Delebarre. Il est largement élu en 2014 maire de Dunkerque sur une liste dissidente puis nommé président de la communauté urbaine et du pôle métropolitain Côte d’Opale mais, peu après son élection, il est accusé de népotisme pour avoir favorisé la nomination de son épouse Vanessa Delevoye, journaliste, comme directrice de l’innovation urbaine de l’AGUR ? Réélu en 2019, il est élu député suppléant de Christine Decodts en 2022 sous l’étiquette Renaissance et nommé ministre du Logement d’Elisabeth Borne (X 81) en juillet 2023. Après un mois d’attente frustrante, on le retrouve en février 2024 ministre des Transports de Gabriel Attal, à la place de Clément Beaune, aux côtés de Roland Lescure (X 87) qui a réussi à garder l’Industrie et à y ajouter l’énergie qui n’aurait jamais dû en être séparée.
Inventeur en 2018 du bus gratuit dans toute la communauté urbaine de Dunkerque, appuyé par son épouse qui pilote depuis sa création en 2019 l’Observatoire des villes du transport gratuit, auteur de La gratuité des transports, une idée payante, Patrice profitera-t-il de ses nouvelles fonctions pour élargir cette gratuité qui a déjà été suivie à Montpellier, à l’ensemble des bus de France et, pourquoi pas, aussi aux métros et aux trains ? Ayant naguère milité pour faire payer le consommateur plutôt que le contribuable (la Vérité des prix, ed. du Seuil 1975), dois-je me préparer à une nouvelle édition ?
- Arthur Waller (M 13), licorniste

Fils de Romain Waller (X 87), Arthur fait ses études au Lycée international de St Germain (2004-07), puis fait Sciences Po et une licence en maths à l’Université Pierre et Marie Curie (2007-10) et enchaine avec un master à l’X (2010-13) tout en faisant des stages chez Goldman Sachs à Londres et au FMI à Libreville et du tutorat à Sciences Po. Avant même d’avoir son master, il crée en 2012 PriceMatch, une start-up innovante qui fournit des solutions de gestion des revenus sur mesure aux hôtels, en créant des algorithmes prédisant la demande future et permettant aux hôteliers de fixer le bon prix au bon moment. Il vend Pricematch en 2015 à Booking.com et y reste jusqu’en 2018 comme chef de produit à Amsterdam.
Arthur crée en 2019 Pennylane, une plateforme intégrée de gestion financière et comptabilité, en s’appuyant sur un quarteron de jeunes X : Tancrède Besnard (X 09), Félix Blossier (M 12), Thierry Deo (X 10) et Quentin de Metz (X 09). Pennylane, dont le nom, une rue de Liverpool, est inspiré d’une chanson des Beatles ( !), s’adresse à la fois aux dirigeants d’entreprise et à leurs experts-comptables. Après avoir levé 110 M€ depuis sa création, Pennylane vient de lever 40 M€ auprès de Sequoia et de DST Global et est aujourd’hui valorisée un milliard, juste de quoi faire partie de la catégorie enviée des licornes. Pennylane a déjà convaincu 3.000 cabinets d’experts-comptables, emploie déjà 400 personnes et est en pleine croissance avec des tas de projets, notamment à base d’IA. Bravo Arthur ! Souhaitons que ton exemple soit suivi par beaucoup d’autres jeunes pour que la France atteigne les 100 licornes escomptées par Macron pour 2030. Et pourquoi ne serais-tu pas une des 10 décacornes souhaitées par Le Maire pour la même année ?
- Nadège Zarrouati-Vissière (X 05), hydrogéniste

Née en 1985 de Olivier Zarrouati (X 77), Nadège entre à l’X en 2005. Elle en sort dans le corps de l’Armement, comme papa ! Après 2 ans au MIT, elle poursuit ses recherches à l’Ecole des mines de Paris où elle soutient une thèse de doctorat en mathématique et automatique intitulée La réalité augmentée : fusion de vision et navigation (2013). Elle y explore des algorithmes pour des applications de réalité augmentée visuelle. Elle est ensuite affectée à la DGA comme architecte navigation puis chef du bureau d’accompagnement des PME stratégiques et, enfin, responsable finances de l’UM Horus. Elle est nommée en 2021 conseillère innovation au cabinet de Florence Parly, ministre des Armées, qu’elle quitte en 2022 pour devenir chef du programme hydrogène chez Ariane.
Pour en savoir plus sur les projets d’ArianeGroup en matière d’hydrogène, non seulement dans le spatial mais aussi dans les transports aériens, maritimes et terrestres, vous pouvez lire l’interview de son président André-Hubert Roussel (X 85) dans la Jaune et la Rouge de décembre 2022 : du spatial à la mobilité. Souhaitons que Nadège y fasse des merveilles pour aider Ariane à sortir de l’impasse stratégique où elle est fourvoyée depuis la fin d’Ariane 5 (cf le portrait de Frédéric d’Allest dans ma lettre de janvier 2024).
Actualité
Petits papiers : après Arnaud Prost (X12), qui donne une conférence à l’X le 7 mars (cf infra), Stanislas Polu (X04) et Zuzanna Stamirowska (M13), dont les portraits viennent d’être publiés dans la Jaune et la Rouge de février, les heureux élus à paraitre dans la Jaune et la Rouge de mars sont Ivan Gavriloff (X81) et Karine Berger (X93).
Bernard Arnault (X 69, président de LVMH) vient de nommer ses deux fils Alexandre (M 16) et Frédéric (X 14) au conseil d’administration de LVMH. Ils y rejoignent leur frère Antoine et leur sœur Delphine. Qui a dit népotisme ? Devinez qui a protesté ? C’est leur petit frère Jean, bien sûr, qui est quand même directeur du pôle horloger de Louis Vuitton !
Philippe Herzog (X 59, ma lettre d’avril 23) fait une conférence à l’Institut Catholique de Paris le 4 avril à 18h sur le thème » Un nouveau récit pour l’Europe« . Il sera accompagné de deux « discutants » : Alain Lamassoure et Jean-Claude Trichet.

Patrice Holiner (X d’honneur, ma lettre d’octobre 22)a dirigé l’ensemble vocal de l’École dimanche 11 février à l’auditorium Saint-Germain (Paris 6e). Des élèves des promotions 21 et 22 y ont chanté des chants militaires de tradition, dont le Chant des marais, le Chant des partisans ou l’Ode à Vaneau (X 1829), en terminant traditionnellement par une belle Marseillaise à deux voix.

Arthur Mensch (X 11, cofondateur de Mistral AI, ma lettre de juin 23) défraie encore la chronique en signant un partenariat avec Cap Gemini. Ensemble, Capgemini et Mistral AI vont accélérer le déploiement d’une IA générative plus accessible, plus polyvalente et plus efficiente. Grâce à ce nouveau partenariat, les clients de Capgemini bénéficieront non seulement des compétences reconnues de Mistral AI en matière de données et d’IA, de l’étendue de ses services d’IA générative et de son expertise sectorielle approfondie, mais également de ses modèles d’IA générative révolutionnaires.

Asma Mhalla, enseignante à l’X depuis septembre 2022, publie Technopolitique, comment la technologie fait de nous des soldats (Seuil, février 2024). Elle y explique que les big tech (Google, Amazon, Facebook…) guident nos vies via l’Intelligence artificielle, les réseaux sociaux, les implants cérébraux, les satellites, le métavers… et que nous sommes bien trop dépendants des technologies américaines. A quand notre réarmement civique ?

Arnaud Prost (X 12, ma lettre de nov 22), ingénieur principal de l’armement,astronaute de réserve de l’Agence spatiale européenne, fait une conférence à l’X le 7 mars à 18 h à l’amphi Poincaré, suivie d’un échange avec les élèves et le binet Astronautix.

Thomas Schlesser, Professeur d’histoire de l’art à l’X, chargé d’un MOOC sur l’histoire des relations arts-sciences du XVIème au XXème siècle, directeur de la Fondation Hartung-Bergman à Antibes défraye la chronique avec Les yeux de Mona (Albin Michel, 2024) un best-seller mondial prévendu dans de nombreux pays avant même d’avoir été publié en France ! Visitez le Louvre, Orsay et Beaubourg avec les yeux d’une petite fille de 10 ans guidée par son grand-père. Et ne vous étonnez pas si ces 3 musées élèvent une statue à Thomas !

Thierry Schwab (X 66, éditeur, écrivain et galeriste, ma lettre de septembre 23) expose dans sa galerie du 35 rue Quincampoix (près de Beaubourg) un grand artiste russe contemporain : Guéorgui Chchkine. Un vrai artiste qui fait de magnifiques portraits et non un robot, contrairement à Igor Bredev, le héros de son dernier livre ! Courez-y, c’est seulement jusqu’au 9 mars !
Nicolas Truelle (X 80, ma lettre de septembre 23) prend sa retraite le 1er juillet des Orphelins apprentis d’Auteuil où il officiait depuis 2015 avec brio. Il sera remplacé par Jean-Baptiste de Chatillon, qui était directeur financier de Sanofi. Nous attendons avec impatience ce que Nicolas va faire de sa retraite ?
Courrier des lecteurs
- Bonjour monsieur, A la lecture de votre lettre, je vous signale qu’Arnaud Prost (X12) donnera une conférence à l’Ecole jeudi 7 mars, organisée par ma direction. Colonel Thibault Capdeville, chef de corps. Bien noté, merci. HLL
- Cher Hubert, Un grand merci pour cette nouvelle moisson de camarades Xtraordinaires. Et toutes mes félicitations pour ta famille si cosmopolite, sur laquelle le soleil ne se couche jamais ! Voilà un empire bien sympathique. Bien amicalement. Philippe Georges (X 79)
- Mon cher camarade, … [suite à mon portrait dans ta lettre de nov 23], si je suis fier de certaines réalisations, ce ne sont pas celles qui ont contribué le plus accroître ma réputation et ma notoriété. En fait on trouve ma patte dans 3 dossiers techniques et dans un dossier économique … 1) …A Brest j’ai été l’ingénieur chef du projet du poisson autopropulsé dit PAP 104… qui a été un des tout premiers si ce n’est le premier robot sous-marin … une superbe réussite industrielle… 2) … J’ai mis en évidence … l’existence d’un seuil de rémanence magnétique [des sous-marins nucléaires] qu’il était extrêmement important de ne pas dépasser … Ces recherches nous ont donné une avance d’au moins 50 ans. 3) … la réduction de l’ouverture de l’antenne sonar de 90° à 60° a entraîné une réduction du prix d’environ 30% de tout le sonar. 4) Au sein du Conseil de politique monétaire, j’ai commis un article en 1996 dans le Monde qui est paru … à point pour que l’évolution du dollar ne soit pas contrebattue par l’action de la Bundesbank. Cela a donné à notre industrie 4 ans de répit et de stabilité de 1996 à 2000… Amitiés et merci de ton engagement pour notre école, engagement que je soutiens à fond. Jean-Pierre Gérard (X 60)
- Hubert, Merci beaucoup. Je l’ai parcouru. C’est un très gros travail de ta part dont je tiens à te féliciter. Amitiés. Olivier MARTIN (X 77, IGA 2s)
Vous connaissez des Xtraordinaires ? Signalez-les moi !
Merci d’avance !
Hubert Lévy-Lambert (X 53), fondateur de X Sursaut
Laisser un commentaire