Portraits de polytechniciens Xtraordinaires #21

« Il ne suffit pas d’entrer à l’X pour sortir de l’ordinaire »

De Allouche à Ybert, voici la dernière moisson de polytechniciens qui ont attiré mon attention au cours du mois écoulé, une moisson abondante pour occuper vos longues soirées d’été…

  • Cyril Allouche (X 95), quantiste
Cyril Allouche

Originaire de Marseille, Cyril fait sa prépa au Lycée Thiers et entre à l’X en 1995. A sa sortie de l’X, il passe 2 ans au service de recherche de Philips qui lui fait faire un Phd en sciences informatiques à l’Université Paris-Saclay. Il passe à nouveau 2 ans chez GE comme architecte de systèmes médicaux puis encore 2 ans, c’est son rythme (!), chez Thalès pour s’occuper de systèmes d’identification biométrique, puis 3 ans chez Cap Gemini suivis, pour faire la moyenne, de 1 an chez Murex, puis, comprenant tout très vite, 1 an chez KDS et 1 an chez Accor. Enfin décidé à poser son bâton, il entre en 2013 chez Bull qui est absorbé par Atos dont il est nommé VP en charge du département de calcul quantique qui se retrouve en 2020 rattaché à Eviden suite à la scission d’Atos en 2 groupes. 

Lecteur de Jules Verne dans sa jeunesse et cavalier passionné, Cyril est marié à une normalienne en Philosophie et père de 3 enfants. Il est à l’origine de 13 brevets, dont 5 brevets en imagerie médicale déposés pendant son PhD ! Il a été membre du comité de pilotage de haut niveau pour les technologies quantiques de la Commission européenne.  Il vient d’être nominé au Palmarès des inventeurs paru dans Le Point du 22 juin, ainsi que plusieurs jeunes camarades qui suivent. Toutes nos félicitations ! 

  • Guillaume Autier (X 97), courtier
Guillaume Autier

Né en 1977 à Dunkerque, Guillaume entre en 1997 à l’X dont il sort administrateur de l’Insee. Après l’Ensae, il fait l’Institut des actuaires en 2002, ce qui lui vaut le Prix d’actuariat de la Scor, puis l’ENA en 2005 (promo Romain Gary). Il passe alors 3 ans à la direction générale du Trésor, puis autant au cabinet d’Eric Woerth, ministre du travail, avant d’entrer en 2011 à la banque Paribas pour s’occuper du financement du secteur des assurances à Paris puis à Londres. Il la quitte en 2017 pour devenir DGA de Meilleurtaux, un courtier immobilier créé en 1999, dont il devient DG en 2018 puis président en 2020.

Guillaume a écrit en 2016 une note pour l’Institut Montaigne : « Retraites, pour une réforme durable ». Macron ne l’a malheureusement pas lue ! Hostile au suivisme, il admire Tesla et Glenn Gould et vient d’écrire : « En déclarant que l’Europe devait se donner l’objectif de répliquer Open.ai à horizon 5 ans, Bruno Le Maire vient de donner une nouvelle illustration de ce qu’on peut appeler le syndrome Johnny Hallyday… dont l’objectif était qu’on parle de lui comme de l' »Elvis français… Google a ringardisé le Minitel, ChatGPT est en train de ringardiser Google. Ce que nous devons construire n’est pas ChatGPT, mais tout autre chose : ce qui va ringardiser ChatGPT !… Visons la médaille d’or, pas le podium ! ». As-tu une idée, cher Guillaume ??

  • Joëlle Barral (X 01), googliste
Joelle Barral

Après des études au Lycée Hoche à Versailles, elle intègre l’X en 2001. Partie à Stanford, elle obtient en 2010 un Phd en génie électrique, suivi d’un Post-Doctoral Fellowship en Medical Device Design & Entrepreneurship en 2011. Spécialisée dès le début dans l’application du numérique à la santé, elle entre alors comme senior software engineer chez Heartvista, spin off de l’Université de Stanford spécialisée dans les maladies du coeur, où elle dépose plusieurs brevets et développe un progiciel d’IRM pour l’évaluation des cardiopathies ischémiques et valvulaires. Elle passe en 2014 chez Verily, société sœur de Google dédiée aux sciences de la vie, comme lead software, avant devenir en 2022 engineering director puis directrice de la recherche en IA chez Google Deepmind. Revenue à Paris après 20 ans en Californie, elle supervise les équipes de la région Europe-Afrique-Moyen-Orient dédiées à la recherche fondamentale, ainsi que les équipes globales de Google dédiées à l’application de l’IA à la biologie.

Joëlle a reçu en 2019 le Prix Pierre Faurre, prix décerné en souvenir du major de la 60, qui était membre de l’Académie des Sciences et Président du Conseil d’administration de l’École, mort prématurément en 2001. Elle fait partie des Friends of Ecole polytechnique et a été élue en 2020 au conseil d’administration de l’AX.

  • Paul Benoit (X 95), carnotiste
Paul Benoit

Fils de Jean-Louis Benoit, informaticien (X 64) et d’une mère japonaise, Paul fait sa prépa au Lycée Carnot (tiens-tiens…) et entre à l’X en 1995 et continue en 1998 à l’Ecole des Télécom. Il passe 2 ans chez Stockho comme directeur de projets puis 7 ans à la Société Générale comme ingénieur R&D. Il saute le pas en 2010 en fondant avec Miroslav Sviezeny la société Qarnot computing dont il est président.

Baptisé en hommage à Sadi Carnot (X 1812), père du second principe de la thermodynamique, Qarnot propose de la puissance de calcul haute-performance bas carbone et souveraine en s’appuyant essentiellement sur la valorisation de la chaleur fatale informatique et sur une approche distribuée, en déployant principalement ses serveurs dans des bâtiments existants capables de valoriser la chaleur dégagée par les ordinateurs. Dans cette optique, Qarnot a développé un radiateur-ordinateur (QH.1) et une chaudière numérique (QB.1) qui embarquent des processeurs informatiques comme sources de chaleur. Parmi ses récents succès commerciaux, on peut noter que Qarnot a été choisi par IMG pour le rendu du film d’animation Les Minions 2 , ainsi que par Natixis pour ses besoins de calculs en position de risques, sur les sujets de performances, de sécurité et de coût et a conclu en Finlande un gros marché d’infrastructure au sein d’un réseau de chaleur…

Qarnot vient de faire une levée de fonds de 35 M€ pour déployer ses data centers nouvelle génération et pour doubler son chiffre d’affaires et recruter 50 salariés.

Marié et père de 4 enfants, Paul a été champion du pôle Systematic de la région Ile de France en 2021 et fait partie des nominés du Palmarès des inventeurs paru dans Le Point du 22 juin 2023. Bravo Paul !

  • Isabelle Braun-Lemaire (X 90), douanière
Isabelle Braun

Née à Aix en Provence, Isabelle entre à l’X en 1990. Elle fait ensuite l’Ensae et un DEA d’analyse macro-économique à l’Ehess. Elle passe 6 ans à l’INSEE (1997-2001) où elle s’occupe notamment des comptes nationaux trimestriels, puis 8 ans à la direction générale des finances publiques (2001-09), en charge du programme Copernic (Programme de modernisation du SI fiscal autour du « compte fiscal » du contribuable). Elle passe ensuite 4 ans au ministère du travail (2009-12), en charge du financement et de la modernisation de la formation professionnelle (vaste programme !), Après 2 ans (2012-15) au CISIRH (Centre Interministériel de Services Informatiques relatifs aux Ressources Humaines), en charge de feu l’ONP (Opérateur National de Paie des fonctionnaires), elle entre au ministère des finances comme directrice des ressources humaines (2015-17) puis secrétaire générale (2017-19) avant d’être nommée directrice générale des douanes et droits indirects en août 2019.

Isabelle explique les objectifs des Douanes en matière de Mixité, diversité et jeunesse dans la Jaune et la Rouge de décembre 2021. On compte sur elle pour que ce qu’elle appelle l’administration de la frontière et de la marchandise empêche un peu mieux les personnes et les produits indésirables de s’introduire dans l’hexagone. Vaste programme !!

  • Paul Josse (X 43), santon
Paul Josse

Paul est né en 1924 à Paris, de Pierre Josse, président de section au Conseil d’Etat. Après des études aux lycées Rollin (Paris) et Blaise Pascal (Clermont-Ferrand), Paul entre à l’X en 1943, dans la même promo que Saint-Gil ou JJSS (portraits à venir) ou l’Amiral Bloch (notre lettre 19). Sorti dans ce qui était alors les Ponts colo, il est détaché en 1950 aux Chemins de fer de la France d’outre-mer et dirige le Chemin de fer Dakar-Niger jusqu’en 1959, ce qui lui permet d’affirmer que les Français n’ont pas à rougir de l’œuvre accomplie en Afrique, au contraire. Il quitte l’Afrique en 1959 pour être nommé ingénieur en chef des Ponts à Saintes jusqu’en 1964 avant de devenir adjoint du directeur des transports terrestres (1964-68), ce qui le conduira à travailler avec moi à la RCB (rationalisation des choix budgétaires).

Paul a aussi enseigné à l’Ecole des Ponts (il a écrit un manuel d’économie des transports) et a occupé d’éminentes fonctions administratives, dont la direction du Syndicat des transports parisiens, devenu STIF puis IdF Mobilité, entre 1971 et 1982 (il est le père de la carte orange, devenue pass Navigo).

S’intéressant aussi à la politique, il est élu conseiller municipal de Buc en 1965 puis maire de Saintes (1971-77), intermède de droite entre deux longs règnes socialistes. A ce titre, il lance la restauration des quartiers anciens et de l’Abbaye aux Dames et se bat avec succès pour que l’autoroute A10 Paris-Bordeaux (l’Aquitaine) passe par Saintes et y ait un échangeur.

Ingénieur général des Ponts et Chaussées, commandeur de la Légion d’honneur et du Mérite et officier du Mérite agricole, Paul avait épousé en 1948 Janine Bouffandeau, saintaise, qui lui a donné 4 enfants : Catherine, François, Isabelle et Philippe, conseiller d’Etat.

Paul est mort en juin 2018 à Saintes où un grand hommage lui a été rendu à l’Abbaye aux Dames où se tient chaque année un magnifique festival de musique classique. Une grande artère est-ouest, l’avenue de Saintonge, a été rebaptisée avenue Paul Josse.

  • Vincent Levita (X 86), investisseur
Vincent Levita

Vincent entre à l’X en 1986 et en sort administrateur de l’Insee. Il passe 13 ans chez Corporate Value Associates puis 3 ans chez Axa comme directeur de la stratégie et de l’innovation puis de l’infrastructure. Il crée en 2008 Infravia Capital Partners, pour investir dans les infrastructures avant de s’étendre en 2018 aux entreprises de la tech puis aux métaux critiques avec la création d’un nouveau fonds de 2 G€.

Vincent ajoute aujourd’hui une quatrième corde à son arc en achetant Oreima, une société qui gère 2 G€ d’immeubles de qualité, principalement à Paris. Etant moi-même fondateur d’une société d’investissement immobilier, aujourd’hui vendue à des Chinois, je suis admiratif du parcours de Vincent et je pense, comme lui, qu’il n’est pas idiot d’acheter maintenant, alors qu’on est plutôt en bas de cycle. Ne disait-on pas naguère qu’il fallait acheter au son du canon et vendre au son du violon ? Vincent nous dit : j’aime quand un plan se déroule sans accroc. C’est ce que nous lui souhaitons !

  • Isabelle Panet (X 97), géographe
Isabelle Panet

Née en 1977 à Villeneuve d’Ascq d’un ingénieur et d’une enseignante, Isabelle fait ses études au lycée François 1er de Fontainebleau puis au lycée Saint-Louis. Elle entre à l’X en 1997 puis intègre l’IGN où elle se spécialise en géodésie et géophysique interne. Elle soutient en 2005 une thèse de doctorat à l’Institut de Physique du Globe, suivie d’un post-doctorat au Geographical Survey Institute of Japan de 2006 à 2008, ce qui lui vaut le Prix de thèse du Comité National Français de Géodésie et Géophysique et le Best Student Paper Award du Geophysical Journal International en 2007.

Elle entre en 2008 au Laboratoire de Recherche en Géodésie de l’IGN, puis dans l’équipe de Géodésie de l’Institut de Physique du Globe qu’elle dirige depuis 2019. Son travail porte sur l’exploitation des observations de gravimétrie satellitaire pour détecter les signatures gravitationnelles des redistributions de masses en profondeur à l’intérieur de la Terre, souvent inaccessibles par d’autres méthodes géophysiques. Elle caractérise ainsi de manière originale des processus dynamiques liés au cycle sismique et à la convection mantellique.

Isabelle vient de recevoir le grand prix scientifique Del Duca (275.000 €) pour ses travaux sur les variations du champ de gravité autour de la ceinture de feu du Pacifique et l’identification de signaux associés à des mouvements profonds susceptibles d’impacter la sismicité des zones de subduction. Ses méthodes d’analyse ont ainsi permis de mettre en évidence des variations de gravité d’origine profonde dans les mois précédant le séisme du 11 mars 2011 au Japon (Mw 9.0) et le séisme du 27 février 2010 au Chili (Mw 8.8). Nous lui adressons toutes nos félicitations.

  • Alexandre Tisserant (X 99), kinéiste
Alexandre Tisserant

Né à Nancy, Alexandre passe sa jeunesse près d’Annecy. Entré à l’X en 1999, il en sort dans les Télécom, absorbées depuis lors par le Corps des mines. Après 2 ans à l’école des Télécom, il passe quelques mois au service informatique de l’Institut Pasteur puis 3 ans au service du premier ministre chargé de développer mon.Service-Public.fr, 4 ans à la direction du budget entre 2007 et 2014, entrecoupés par 2 ans chez Always Innovation à San Francisco (2009-11), 1 an à la direction financière de la Mairie de Paris (oui, il y en a une !) et 2 ans au cabinet d’Axelle Lemaire, secrétaire d’Etat au numérique (2015-17).

Passant dans le privé, il entre en 2017 chez CLS Group (Collecte Localisation Satellites), filiale du CNES à Toulouse, afin de lancer le projet Kinéis, dont l’objet est le développement et le lancement de 25 nanosatellites dédiés à la connectivité spatiale de l’internet des objets, qui pourront servir aussi bien à suivre les animaux sauvages qu’à surveiller les zones de pêche. Nommé président de Kinéis, Alexandre a levé à cet effet 100 M€ en 2020.

Joueur de jazz à ses moments perdus, Alexandre fait partie des nominés du Palmarès des inventeurs paru dans Le Point du 22 juin. Chapeau Alexandre !

  • Thomas Ybert (X 02), bioimprimeur
Thomas Ybert et son imprimante à ADN ERIC PIERMONT AFP

Entré à l’X en 2002, Thomas fait ensuite Agro dont il sort en 2007 avec un diplôme de biologie moléculaire. Il fait ensuite un Phd à l’X puis passe 4 ans comme doctorant chez Sanofi Aventis puis encore 4 ans chez Total dans la branche de biotechnologie, avant de sauter le pas en 2014 en co-fondant DNA Script avec Sylvain Gariel et Xavier Godron, ses collègues de chez Total, pour relever ce qu’il considère comme l’un des défis majeurs des sciences de la vie : pouvoir écrire de l’ADN aussi vite et aussi simplement que de le lire, un marché qu’il estime à plusieurs G$ d’ici quelques années, notamment pour tester de nouvelles thérapies. Son arme secrète : SYNTAX, la première imprimante ADN alimentée par technologie enzymatique, destinée à remplacer la synthèse chimique de papa, lente et risquée.

Après une levée de fonds de 35 M€ en 2019, il a quadruplé la mise en levant 140 M$ en 2021 auprès de grands investisseurs français, dont la PBI, et américains, dont Fidelity, afin de pouvoir rapidement mettre son imprimante sur le marché.

Thomas est le dernier nominé de la présente lettre (par ordre alphabétique) au Palmarès des inventeurs paru dans Le Point du 22 juin.

Actualité

  • Stéphane Berrebi (X 76), suite à sa recension de «Partir en croisade » dans la Jaune et la Rouge de juin-juillet,me raconte sa vie dans une longue lettre et m’écrit : «… je viens de sortir sur Amazon 3 petits livres : Nato Mori, poèmes ; Le Kikivalirsa, essai pataphysique drôle, sous-titré simulationnisme et aliénitude du singlevers au patavers ! et “Management Consulting in the Multiverse” : recueil culte de conseil en management et  investissement à l’intention des civilisations très avancées du multivers (K3) (en anglais). Le second sera lu avec intérêt par les avocats des rares voyous des banlieues qui n’ont pas réussi à échapper à la police. Il y explique que le principe d’Heisenberg interdit de prouver que son client était présent dans le magasin Nike au moment de son pillage !
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  • Laurent-Billès-Garabédian (X 83),ancien président de l’AX,a été renouvelé dans ses fonctions d’administrateur de la Maison des X lors de l’assemblée générale tenue le 28 juin. Celle-ci a également décidé le paiement d’un dividende de 7,95 € à chacune des 8.800 actions. Incidemment, l’AX, qui détient 6.711 actions, achète à 454 € les actions des petits porteurs, ce qui valorise la société à 4 M€. Celle-ci ayant environ 3 M€ de dettes, cela fait, sauf erreur, une valorisation de 7 M€ pour l’immeuble du 7 rue de Poitiers, soit environ 2000 €/m2. Je serais donc prêt à proposer un peu plus que 454 € s’il y a des vendeurs. Je suis en effet prêt à parier qu’un président de l’AX visionnaire suivra un jour la proposition figurant dans mon programme électoral de remplacer la rue de Poitiers, magnifique mais inadaptée, par une GMX (Grande Maison des X) avec tous les services que les Anciens d’une grande école qui se respecte sont en droit de trouver (salles de réunion, bibliothèque, salle de sport, piscine, chambres, restaurant, bureaux de passage…), pourquoi pas sur la Montagne Sainte-Geneviève ?  Le projet, controversé par certains, de création d’un auditorium à la place de la Boite à claque est-il une étape vers sa reconquête ? Ce serait une revanche de la bataille homérique perdue par le groupe GXM en 1976 contre le déménagement de l’X à Palaiseau avec armes et bagages, à l’exception du monument aux morts !
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  • Elisabeth Borne (X 81), première ministre depuis le16 mai 2022, qui avait dépassé la borne d’Edith Cresson en passant une année entière à Matignon (Edith Cresson n’y a passé que 10 mois et demi), vient de franchir une autre borne : elle a tenu le coup plus de 100 jours face à des ennemis plus agressifs que les Européens coalisés contre Napoléon en 1815…
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  • Fabrice Brégier (X 80), ancien directeur exécutif d’Airbus, est nommé président non exécutif de la SCOR, en remplacement de Denis Kessler, son irremplaçable président, décédé le 9 juin 2023.
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  • Bertrand Meunier (X 77), pdg d’Atos depuis 2019, a sauvé sa peau lors de l’AG du 28 juin 2023, avec le rejet des 4 résolutions de Sycomore, actionnaire activiste, tendant à le renverser.
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  • Elon Musk (pas X, mais assez eXtraordinaire quand même), qui a créé Tesla et Space X et vient de racheter Twitter pour 44 G$, va le relancer en le rebaptisant X, tout simplement. J’espère que la marque est déposée par l’Ecole et que nous allons pouvoir délester Elon de quelques millions…

Courrier des lecteurs

  • Bonjour, cher Monsieur, Je suis très touché de votre message (et j’ai dans ma bibliothèque « la vérité des prix », que j’ai lu en son temps avec grand intérêt !). La biographie de mon père est très bien… Philippe Josse, Conseiller d’Etat
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  • Dans cette séquence de Culture Bus sur la ligne de bus 91.10, le musée de l’X (mus’X) passe en premier (de 0’23 à 1’27) :  https://www.youtube.com/watch?v=43PZEwAp1W4. Philippe Moiroud (X 81), Président de la SABIX
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  • Cher Hubert, merci d’avoir signalé le livre exceptionnel de Sébastien Bohler. Je viens de le terminer, et je découvre mille applications de ces concepts, en particulier dans le comportement quotidien de nos congénères. J’enquiquine ma famille à longueur de journée en citant à toute occasion des passages éclairants sur notre comportement et l’influence du striatum. On devrait recommander ce texte à tous nos homme publics, tous nos yaquafaucon qui découvriraient l’insondable vacuité de leurs affirmations « de bon sens ». Bonne continuation à ton œuvre salutaire, Rolland Russier (X 67).
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Merci d’avance et bon été !

Hubert Lévy-Lambert (X 53), fondateur d’Amusix