Gouvernance de l’AX
Le feuilleton continue et personne n’y comprend rien. Une AGE va être convoquée en mars pour changer la gouvernance mais l’AG de juin se tiendra selon les errements antérieurs si l’on en croit l’appel aux candidatures publié dans la Jaune et la Rouge de janvier pour remplir les 9 postes à pourvoir, sans aucune référence aux réformes envisagées.
Alors pourquoi ne pas faire l’AGE en juin, en même temps que l’AGO ? Si toutefois on s’en remet à un message de Marwan au groupe Débats, un comité de recrutement sera désigné incessamment, avec 6 membres sous la haute présidence de Denis Ranque (X 70), président de la FX, qui serait chargé de trouver deux fois plus de candidats, soit 18, pour ouvrir le choix des électeurs. Mais ces candidats seront classés en 2 catégories, 9 recommandés par le conseil, comme d’hab et 9 pour lesquels on peut voter à la rigueur. Enfin, il y aura toujours les candidats libres qui devront se faire parrainer par 40 camarades alors que les autres n’en auront pas besoin, puisque parrainés par les 25 membres du conseil sur proposition des 6 génies du comité de recrutement.
Les commentaires nombreux adressés à l’AX pour permettre un vote démocratique libre n’ont pas été écoutés. On ne peut pas faire confiance au peuple ! Pas plus que ma suggestion de créer une cotisation d’essai valable quelques mois, pour faire passer de 1.500 à 10.000 le nombre de votants et accessoirement renflouer les caisses de l’AX qui en a bien besoin.
Un nouveau cotisant ?
Philippe Georges (X 79), que je ne connais pas, m’a envoyé un message sympathique, que je reproduis avec son autorisation : « Cher Hubert, présentes-tu ta candidature à l’AG de l’AX ? Et vas-tu communiquer sur ce sujet ? Un argument (qui vaut ce qu’il vaut) est que je recommencerai à cotiser si tu es admis au conseil, par ton dynamisme, ta créativité et ton rayonnement. » Cher Philippe, je te remercie mais je ne peux répondre tant que je ne connais pas la règle du jeu définitive.
L’équation du mérite
Derniers jours pour voir cette magnifique expo au Mus’X qui ferme ses portes le 31 janvier.
Plusieurs vies en une seule
Sous ce titre, ce sont les mémoires de Maurice Bernard (X 48), ingénieur général des Mines (ex Télécom), qui a notamment été directeur du CNET (78-81), de l’enseignement et de la recherche de l’X (83-90) et du laboratoire des musées de France (90-94). Un grand homme nous ouvre une petite lucarne pour éclairer le passé. Hémisphères Editions 402 p.
J’accuse
Chapeau à l’auteur anonyme de la recension du film de Polanski sur Dreyfus (X 1878) parue dans la Jaune et la Rouge de décembre. Je suis ravi d’en être indirectement responsable.
Mots croisés
Le magnifique livre sur le Paris des polytechniciens attend toujours le premier qui déchiffrera l’un des deux mots croisés de 1933 publiés dans les récréations précédentes.
Greta suite et fin
Vous avez été plus de 30 à demander à lire les 18 nouvelles sur Greta et la malédiction de la fée verte. Après notation par 18 membres du groupe X Littérature présidé par Jean Sousselier (X 58), le verdict est tombé : Jean-François Guilbert (X66), médaille d’or avec « La vengeance de la fée verte« , suivi de Stéphane Berrebi (X76), médaille d’argent avec « Courrier d’électeur » et de François-Xavier Martin (X63), médaille de bronze avec « Le drame de Bruxelles« . Votre serviteur, qui avait participé sous le numéro 4, est renvoyé dans ses buts : « Greta et la malédiction de la démographie » n’était pas une nouvelle.
La fille de l’air
Sachez que notre camarade Carlos Ghosn (X 74), héros de mangas, qui a fait la malle pour échapper aux méchants japonais, a bénéficié de l’appui discret mais efficace de l’AX qui, grâce à son nouveau système informatique, a cherché le camarade situé à l’intersection des groupes X Aéronautique et X Liban pour l’assurer que la communauté polytechnicienne croit à la présomption d’innocence.
Cotisations
Dans ce domaine, l’informatique de l’AX n’a pas été très à la hauteur, qui a écrit aux non-cotisants pour leur proposer de cotiser, ce qui est judicieux mis a arrosé aussi des cotisants dont Marwan qui a reconnu s’être écrit à lui-même alors qu’il est à jour depuis sa sortie de l’Ecole ou votre serviteur qui est à la fois perpétuel et volontaire et prélevé automatiquement depuis plus de 5 décennies. Résultat : il parait que le conseil de mars me nommera membre bienfaiteur !
Un de mes cocons, dont je tairai le nom par discrétion, a répondu plus violemment que moi à la circulaire signée Marwan: « Tu te f… de moi ! J’ai payé en 1955 pour être sociétaire à vie et n’ai plus jamais versé un sou. Au surplus, vos actions c’est du baratin. La seule chose utile que vous pourriez faire, et que vous ne faites pas, serait de protester contre la scandaleuse politique énergétique, anti-nucléaire, de l’actuel Gouvernement. Une honte pour tout ingénieur digne de ce nom. Je suis complètement solidaire avec mon maj, Hubert Lévy-Lambert, qui a cherché à nettoyer ces écuries d’Augias que sont devenus les dirigeants autoproclamés de l’AX, inefficaces et flagorneurs. »
Encore Audrey !
Philippe Georges (X 79), cité plus haut, vous recommande d’y aller : « Quelle émotion de voir surgir devant nous, vivante, pétillante et délicieuse, Audrey Hepburn, venue nous conter avec sa grâce, son élégance et sa légèreté les grandes lignes de sa vie par le chant, la danse et des personnages variés qu’elle incarne tour à tour, seule sur scène.
Et de découvrir, derrière le glamour et l’insouciance apparente, des souffrances, des fêlures, ou des échecs de sa prime enfance, et un pathos partagé avec sa compatriote Anne Franck pendant la guerre, qui l’inspirera par la suite.
Dans lesquels elle puisera cette force, cette empathie, cette volonté d’être utile aux autres, d’apporter de l’amour aux enfants, de la beauté et du rêve aux spectateurs.
La pièce virevolte dans un subtil équilibre entre légèreté et gravité, distillant par touches intimistes des réflexions sur la vie, l’amour ou la beauté, tout en pinçant délicatement toutes les cordes de notre sensibilité.
Nul doute que la remarquable interprète, Gala Vinogradova, puise dans son parcours personnel et une évidente résonance pour ressusciter avec autant de finesse et de bonheur une icône plus complexe que les apparences ne le laissaient supposer.
Une superbe leçon de vie, d’élégance et d’empathie à partager jusqu’à 7 mars, au théâtre le passage vers les étoiles ». Tous les samedis à 15 h 30, 17 cité Joly Paris 11ème
Bonne année 2020 et à bientôt pour de nouvelles récréations. Hubert Lévy-Lambert